Archives de 18 septembre 2013

Publications par CATTARA

Publié: 18 septembre 2013 par cattara dans Actualités

CATTARA publie les revues Le Renard Argenté et  L’Accidenté à raison  5 numéros annuellement pour Le Renard Argenté et 3 numéros pour L’Accidenté.

Vous trouverez sous l’onglet « Publications » de notre site web les numéros des années antérieures.

Si vous n’êtes pas membre ou client de C.A.T.T.A.R.A. vous pouvez vous procurer les publications de l’année en cours (format papier) au coût par exemplaire de:
 
Le Renard Argenté:  2.50$ 
L’Accidenté:   5.00$ 
 
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Le saviez-vous?

Publié: 18 septembre 2013 par cattara dans Actualités

17 septembre 1982

Le Centre patronal de santé et sécurité du travail du Québec (CPSSTQ) obtient ses lettres patentes. Cet organisme est créé suite à l’adoption de la Loi sur la santé et la sécurité du travail du Québec, en 1979. Il a pour objectif de former et d’informer le monde patronal en matière de santé et sécurité.

La Loi sur la santé et la sécurité du travail du Québec est adoptée le 21 décembre 1979. Prises de court par les nouvelles obligations prévues par cette loi, les associations patronales membres du Conseil du patronat du Québec (CPQ) s’interrogent sur ce qu’elles peuvent faire pour aider leurs membres. La loi prévoyant des subventions de la Commission de la santé et de la sécurité au travail (CSST) aux associations d’employeurs pour la formation et l’information de leurs membres, le CPQ décide de former un nouvel organisme patronal. Celui-ci recevra sa part de subventions et assumera le mandat de formation et d’information en santé et sécurité au travail. C’est ainsi que l’idée du Centre patronal de santé et sécurité du travail du Québec et de son financement de base germe dans les officines du CPQ. Les lettres patentes du nouvel organisme (CPSSTQ) sont obtenues le 17 septembre 1982 et le Centre commence ses activités en 1983. Il élabore avec les entreprises une philosophie de la santé et de la sécurité qui met l’accent sur la rentabilité et la participation de l’employeur. Au fil des ans, un système de gestion de l’ensemble du dossier sera proposé avec beaucoup de succès aux entreprises pour les aider à traduire ces messages en actions concrètes.


En référence: Ghislain Dufour, Ghislain Dufour témoigne des 30 ans du CPQ : le Conseil du patronat du Québec : 30 ans au coeur de l’action 1969-1999, Coll. «Les affaires», Montréal, Transcontinental, 2000, p.322 et 323.

Le saviez-vous?

Publié: 18 septembre 2013 par cattara dans Actualités

Le 20 juillet 1903

Les patrons de l’usine Excelsior Mills, à Montréal, séquestrent 300 employés à l’intérieur des usines pour les obliger à faire des heures supplémentaires de 6 à 20 heures.

Près de 4000 curieux s’entassent au coin des rues Papineau et Ontario pour assister à cet événement. Une employée «prisonnière» raconte les événements comme suit : «Samedi dernier, un agent passa par la manufacture et annonça aux tisserands qu’ils auraient à travailler trois soirées la semaine prochaine. Nous lui avions demandé si nous serions rémunéré pour notre travail supplémentaire, mais l’agent nous répondit vaguement qu’il en savait rien, que dans tous les cas, cela ne regardait pas les employés. Les propriétaires avaient signifié leur volonté et voilà tout. (Par après), nous tenions un conseil et il fut résolu à l’unanimité de ne pas travailler le soir, vu la chaleur écrasante de l’été, les salaires peu élévés et la manière dont les contremaîtres traitent leurs employés (…) Mais, il paraît, qu’un individu qui veut faire du zèle et qui est suprêmement détesté de tout le monde décida malgré tout de nous faire travailler contre notre volonté. Nous étions, pour la plupart, décidés à faire nos adieux au contremaître, mais il faut croire que ce dernier aime mieux notre présence que notre absence, car il résolut de nous enfermer, malgré nous, dans la manufacture. Voyant qu’on nous refusait la sortie de cette prison, nous étions résolus, hier soir, de braver notre géôlier. Nous avons enfoncé les fenêtres, des gens sont venus nous porter des échelles pour escalader les clôtures et nous aurions usé de tous les moyens à notre disposition pour recouvrir notre liberté.»


En référence: La Presse, 20 juillet 1903, p.12.
En complément: Groupe de recherches sur l’histoire des mouvements politiques ouvriers de l’Université du Québec à Montréal, Chronologie des mouvements politiques ouvriers au Québec de la fin du 19e siècle jusqu’à 1919, Montréal, (s.e), 1976, p.43.