Archives de 24 septembre 2013

Le saviez-vous?

Publié: 24 septembre 2013 par cattara dans Actualités

Le 24 septembre 1921 a eu lieu  le congrès de fondation de la Confédération des travailleurs catholiques du Canada (CTCC), à Hull, regroupe 220 délégués représentant 80 syndicats. Le premier président de cette nouvelle centrale est Pierre Beaulé , un ouvrier de la chaussure de la ville de Québec.

La CTCC origine de deux sources différentes: les syndicats catholiques, dont l’apparition au Québec remonte à 1907, et les syndicats non confessionnels qui ont émergé au Québec au tournant du siècle. Elle se démarque cependant des autres organisations catholiques par son objectif premier qui repose sur l’intérêt professionnel des travailleurs et non sur leur intérêt religieux. Lors du congrès de fondation, les délégués choisissent le nom de la centrale, prennent position sur un feuilleton de 52 résolutions et étudient les 82 articles d’un projet de constitution. Ce projet, élaboré principalement par Alfred Charpentier , s’inspire de la constitution de la Fédération américaine du travail (FAT) et des statuts de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC). En 1921, la majeure partie des 17 000 membres de la CTCC sont regroupés dans le secteur des services, de la construction et de la métallurgie.


En référence: Jacques Rouilard, Histoire de la CSN: 1921-1981, Montréal, CSN et Boréal Express, 1981, 335 p. Jacques Rouillard, Histoire du syndicalisme québécois, Montréal, Boréal, 1989, p.122-125.
En complément: Jacques Rouillard, Les syndicats nationaux au Québec de 1900 à 1930, Québec, Presses de l’Université Laval, 1979, 342 pages. Marcel Pépin et Michel Rioux, La CSN au coeur du Québec:1921-1991, CSN, 1991, 87 p. Alfred Charpentier, Montée triomphante de la C.T.C.C., historique de la Confédération des travailleurs catholiques du Canada, inc. de 1921 à 1951, Montréal, s.n., 1951, 123 p. Jean Sexton, La C.T.C.C. – C.S.N : du corporatisme à la réforme de l’entreprise, s.l., s.n., 1969, 178 p.

Des métiers plus à risque du cancer du sein

Publié: 24 septembre 2013 par cattara dans Actualités

Image

Des métiers plus à risque au cancer du sein
Une étude canadienne publiée en 2012 annonçait qu’elle avait fait le lien entre certains métiers et les risques de cancer du sein. Des chercheurs canadiens et écossais ont examiné les antécédents de plus de 2000 femmes qui ont été atteintes du cancer du sein et d’autres en pleine santé afin d’en venir à ces conclusions. Souvent, ces métiers exposent les femmes à des éléments chimiques qui abîment leurs hormones
 
Les bars/ casinos/ hippodromes :
Le risque de cancer du sein doublait lorsque la femme travaillait dans un bar. Les raisons principales sont le travail de nuit, qui perturbe le cycle du sommeil et affecte les hormones. Aussi, une exposition à la fumée secondaire augmente les risques de cancer.
 
La conserverie alimentaire :
Les femmes qui travaillaient avec les emballages d’aliments avaient deux fois plus de chance de développer un cancer du sein, et cinq fois plus de chance si elles n’avaient pas encore atteint leur ménopause. Ce risque élevé est surtout dû aux résidus de pesticides, et aux émanations provenant des boîtes de conserve.
 
La fabrication de pièces de plastique :
C’est surtout dans le secteur de l’automobile que les femmes qui travaillaient le plastique étaient touchées par les risques de cancer. Encore une fois, celles qui n’étaient pas ménopausées étaient cinq fois plus à risque que les autres.
 
L’agriculture :
Le risque de cancer du sein chez les femmes qui travaillent dans l’agriculture augmente à 36%. La cause majeure de ce risque est l’exposition aux pesticides, qui perturbent drastiquement le système des hormones féminins.
 
Le travail des métaux :
Travailler dans les fonderies, où les femmes sont en contact avec du métal, des outillages et du plastique augmente les risques de 73% de cancer du sein.
 
 
Référence : http://fr-ca.etre.yahoo.com/photos/des-m%C3%A9tiers-plus-%C3%A0-risque-au-cancer-du-sein-slideshow/-photo-1379956188912.html