[10 octobre 1970]
Le Front de libération du Québec (FLQ) enlève le ministre de l’Immigration, du Travail et de la Main-d’oeuvre, Pierre Laporte , à sa résidence de Saint-Lambert. Le rapt survient vingt minutes après une conférence de presse pendant laquelle le ministre de la Justice, Jérôme Choquette , annonce qu’il refuse les conditions des ravisseurs du diplomate James Richard Cross, kidnappé cinq jours plus tôt.
L’enlèvement de Pierre Laporte est revendiqué par la cellule «Chénier» du FLQ, alors que celui de Cross avait été l’oeuvre des membres de la cellule «Libération». Le lendemain, les terroristes font parvenir au premier ministre du Québec, Robert Bourassa , une lettre écrite par Laporte. Le corps du ministre sera retrouvé sept jours plus tard, le 17 octobre, dans le coffre d’une voiture abandonnée près de l’aéroport de Saint-Hubert.
En référence: Le Devoir, 13 octobre 1970, p.1.
En complément: Louis Fournier, F.L.Q : histoire d’un mouvement clandestin, Montréal, ditions Québec/Amérique, 1982, 509 p. Marc Laurendeau, Les Québécois violents, Montréal, Boréal, 1990, 351 p. Germain Dion, Une tornade de 60 jours : la crise d’octobre 1970 à la Chambre des communes, Hull, Québec, Éditions Asticou, 1985, 222 p. Crise d’octobre : dossier de presse, Sherbrooke, Bibliothèque du Séminaire de Sherbrooke, 1988, 3 v. Bernard Smith, Les résistants du F.L.Q, Montréal : Editions Actualité, 1963, 62 p. Jean-François Cardin, Comprendre octobre 1970 : le FLQ, la crise et le syndicalisme, Montréal, Méridien, 1990, 226 p. FLQ : un projet révolutionnaire : lettres et écrits felquistes (1963-1982), Outremont, VLB, 1990, 275 p. Jean Provencher, La grande peur d’octobre ’70, Montréal, L’Aurore, 1974, 121 p. Francis Simard, Pour en finir avec octobre, Montréal, Stanké, 1982.
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