Exclusif – À Thetford Mines, travailleurs et policitiens trouvent exagérées les mesures de sécurité contre les effets potentiellement nocifs des résidus d’amiante et réclament un assouplissement de ces mesures. Cependant, une étude commandée par la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST), dont Radio-Canada a obtenu copie, ne recommande pas d’aller vers un allègement des règles.
Archives de août, 2015
Les règles de sécurité sur l’amiante critiquées, malgré une étude
Publié: 31 août 2015 par cattara dans ActualitésAccidents de travail : Trop de pression pour les ouvriers du CHUM?
Publié: 26 août 2015 par cattara dans ActualitésY a-t-il trop de pression sur les ouvriers qui bâtissent le nouveau CHUM au centre-ville de Montréal? Une chose est certaine, les incidents rapportés à la CSST ont augmenté considérablement depuis les quatre dernières années.
Des centaines de travailleurs se présentent chaque jour sur le chantier et, comme partout ailleurs, ils ne sont jamais à l’abri des accidents.
Selon les chiffres fournis par la FTQ-Construction sur les incidents rapportés à la CSST ont littéralement explosés. Effectivement, il n’y a eu que huit accidents en 2011, 22 en 2012, 37 en 2013 et finalement 55 en 2014.
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La CSST rejette une plainte contre une agence de placement de Québec. Qu’en pensez-vous?
Publié: 11 août 2015 par cattara dans ActualitésPLAINTE. La Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) a rejeté une plainte déposée par un employé de l’agence de placement Extra multiressources qui affirmait avoir été l’objet de représailles ou de mesures discriminatoires puisqu’il a été victime d’une lésion professionnelle.
La direction régionale de la CSST pour la Capitale Nationale a rendu sa décision le 17 juillet dernier concernant cette plainte déposée en décembre 2014. Comme il est possible de lire dans la décision, l’employeur est une entreprise oeuvrant dans la location des services de camionneurs, chauffeurs livreurs et aide livreurs pour différents clients et qui possède un bureau à Sainte-Foy.
Le travailleur est assigné à un emploi de chauffeur de camion pour un des clients de l’entreprise. Après avoir subi une blessure au travail et avoir reçu des soins médicaux, l’employé est en mesure de reprendre le travail et demande à récupérer le poste qu’il occupait.
Toutefois, pendant son absence, le client a effectué des changements dans son organisation faisant en sorte que le poste de l’employé a été aboli. Il offre de le réintégrer pour un autre emploi, mais il refuse puisqu’il souhaite seulement conduire des camions porteurs et non des tracteurs routiers, ce qui implique des conditions de travail différentes. Le travailleur a ensuite accepté un autre poste en février 2015. Il s’agit d’un poste équivalent à celui que l’homme occupait auparavant, selon l’employeur, qui exigeait que la plainte soit retirée.
Le plaignant affirmait quant à lui que l’employeur devait le réassigner à son poste «prélésionnel», en argumentant que «la clientèle étant restée la même et les réseaux routiers n’ayant pas changé, la demande de transport de marchandise par camion porteur chez le client où il travaillait avant sa lésion professionnelle est toujours là selon lui».
Décision
Dans cette affaire, la CSST affirme que «la preuve prépondérante, vraisemblable et concluante révèle que l’employeur n’a pas exercé de mesures discriminatoires envers le travailleur en ne le réintégrant pas à son emploi prélésionnel». La Commission soutient que «l’employeur devait tenir compte des changements concernant les besoins en main-d’oeuvre
de son client, […] qu’il a démontré par une preuve prépondérante l’existence d’une autre cause juste et suffisante et que l’employeur a dirigé le travailleur chez le client pour combler un nouvel emploi. Le travailleur refusant d’occuper cet emploi, l’employeur a poursuivi les démarches jusqu’à ce qu’il le réintègre dans un emploi similaire à l’emploi prélésionnel chez un autre client.
La Commission conclut que le travailleur ne fait pas l’objet de représailles ou de mesures discriminatoires au sens de la Loi.
Que pensez-vous de cette décision?
source: http://www.quebechebdo.com/Actualites/Economie/20150810/article4241376/LaCSSTrejetteuneplaintecontreuneagencedeplacementdeQuebec/1
Avis d’infraction de la CSST : Neptune plaide coupable / L’amende imposée à Neptune indigne le Comité des travailleurs accidentés de l’Estrie
Publié: 11 août 2015 par cattara dans ActualitésSans tambour, ni trompette l’entreprise Neptune technologies et bioressources a plaidé coupable à un avis d’infraction émis par la Commission de santé et sécurité au travail. C’est près de 18 mois après avoir reçu cet avis que Neptune a admis sa faute.
C’est lors d’une audition en Cour du Québec, le 26 mars dernier, que l’entreprise a reconnu « avoir compromis directement et sérieusement la santé, la sécurité ou l’intégrité physique d’un travailleur lors d’un déversement d’acétone dans des conditions non sécuritaires et dangereuses. »
Ces infractions sont en lien avec l’explosion tragique du 8 novembre 2012 à l’usine de production d’huile de krill situé dans le quartier industriel de Sherbrooke. Ce jour là, 18 personnes ont été blessées et trois autres sont mortes.
Neptune a été condamné à payer une amende de 58 420 $ pour cette infraction.
Or, e Comité des travailleurs et travailleuses accidentés en Estrie se dit outré par la faible amende imposée à l’entreprise Neptune Technologies à la suite de l’explosion tragique du 8 novembre 2012.
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