Archives de octobre, 2015

Un travailleur poussé sous une voiture en marche

Publié: 29 octobre 2015 par cattara dans Actualités

La police a ouvert une enquête relativement à l’agent de sécurité qui a été blessé mardi, durant une manifestation devant les bureaux de la CSST à Trois-Rivières, a appris TVA Nouvelles.

C’est un agent de la firme Sécurité de Francheville qui escortait un travailleur de la Sun Life vers le stationnement sous-terrain, de l’autre côté du piquet de grève, qui a été blessé.

Selon lui et des témoins, une travailleuse de la CSST l’a bousculé. Il s’est retrouvé sous une voiture qui lui est passée dessus.

Il a subi de multiples fractures à la jambe et se trouve toujours à l’hôpital.

«C’est inadmissible et nous allons déposer une plainte à la police. La sécurité de nos agents est aussi importante que celle des grévistes. Toute forme d’intimidation, de menaces ou de voies de fait sera dénoncée. C’est correct de faire la grève, c’est légitime, mais s’il vous plaît, faites-le intelligemment. Vous n’avez pas à agresser physiquement quelqu’un qui fait son travail», a déclaré Jacques Leblanc, directeur des opérations chez Sécurité de Francheville.

Le conducteur du véhicule aurait été témoin de l’agression. Des caméras de surveillance pourraient aussi avoir capté la scène

Pour lire l’article et visionner la vidéo: Un travailleur poussé sous une voiture en marche

Source: http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/faitsdivers/archives/2015/10/20151028-134229.html

SST: Encore des progrès à faire en construction

Publié: 28 octobre 2015 par cattara dans Actualités

constructionEn 25 ans, le secteur de la construction a réussi à réduire de façon spectaculaire le nombre d’accidents sur ses chantiers. Malgré tout, encore aujourd’hui, on dénombre en moyenne 19 employés qui se blessent chaque jour au boulot. Coup d’oeil à l’état de la santé et de la sécurité des travailleurs de la construction.

Le taux de fréquence des accidents sur les chantiers a diminué de 400% au cours des 25 dernières années, rapporte Paul Héroux, directeur général de l’Association paritaire pour la santé et la sécurité du travail du secteur de la construction.

«À l’époque, il se produisait entre 13 000 à 14 000 lésions pour 90 à 100 millions d’heures de travail, précise-t-il. Aujourd’hui, c’est 6000 à 7000 lésions pour environ 150 millions d’heures de travail.»

M. Héroux attribue ce progrès entre autres à l’amélioration des équipements. L’introduction de plateformes élévatrices et de harnais de sécurité a permis, par exemple, de prévenir bien des chutes.

En revanche, depuis trois ans, le taux de fréquence des accidents a atteint pratiquement le point de stagnation avec une diminution de moins de 1% par année.

Le nombre de morts accidentelles fait aussi du surplace. «Depuis un peu plus d’une décennie, on compte une moyenne de 13 décès par année et 2015 ne fera pas exception», indique M. Héroux.

Pourquoi? «En matière de prévention, l’industrie de la construction est un système qui fonctionne à plusieurs vitesses, répond-il. Bon nombre de chantiers sont conformes, mais plusieurs autres ne le sont pas encore.»

Certains secteurs sont plus laxistes que d’autres. «Sur des chantiers résidentiels, institutionnels et commerciaux, on constate souvent de très grandes lacunes dans l’application des normes minimales de santé et de sécurité, ce qui est moins le cas du côté industriel et dans les grands projets civils», remarque François Simard, président d’Agence SST, une firme privée spécialisée dans la gestion de la santé et de la sécurité sur les chantiers de construction.

Pour lire la suite de l’article: Encore des progrès à faire en construction

Tiré de : http://affaires.lapresse.ca/portfolio/sante-et-securite-du-travail/201510/28/01-4914761-encore-des-progres-a-faire-en-construction.php

grossesseEncore aujourd’hui, il existe un certain scepticisme à l’égard des risques du travail durant la grossesse et, lorsque la conciliation grossesse-travail se complexifie, l’employeur préfère retirer la travailleuse enceinte.

Lors de sa première journée de travail, alors qu’elle suit une formation pour un poste de réceptionniste dans un hôtel, Vanessa révèle au directeur adjoint qu’elle est enceinte. Celui-ci la renvoie sur-le-champ sans lui offrir aucun accommodement.

Cet hôtel de la Rive-Sud de Montréal a été condamné par le Tribunal des droits de la personne à verser des dommages totalisant plus de 18 140$ à cette femme pour l’avoir congédiée parce qu’elle était enceinte. Le tribunal a également ordonné à l’hôtel de mettre en œuvre une politique visant à prévenir la discrimination au travail.

«Il est préoccupant qu’encore aujourd’hui, une femme puisse perdre son emploi simplement parce qu’elle révèle qu’elle est enceinte, alors qu’elle est tout à fait apte à accomplir le travail, a déclaré le président de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ), Jacques Frémont. Ce jugement, nous l’espérons, rappellera aux employeurs que la grossesse est un motif de discrimination interdit par la Charte des droits et libertés de la personne et que des mesures d’accommodement doivent être envisagées.»

Selon les dernières données de la CDPDJ, le nombre total de plaintes de discrimination fondées sur la grossesse est passé de 14 en 2010-2011 à 36 en 2014-2015. Dans une forte proportion, il s’agit liées au milieu du travail où un congédiement serait en cause. La Commission explique cette hausse de plaintes par le fait que les femmes sont plus présentes sur le marché du travail, connaissent davantage leurs droits et portent davantage plainte dans un climat économique difficile.

Du côté de la Commission des normes du travail, les plaintes de pratiques interdites pour motif «salariée enceinte» (362 plaintes) représentaient 9,58% des plaintes traitées en 2013-2014.

Pour une maternité sans danger
«Le programme Pour une maternité sans danger est particulièrement novateur parce que c’est dans un esprit de prévention et de responsabilisation collective que la Loi sur la santé et la sécurité du travail du Québec confie à l’employeur la responsabilité légale d’assurer la protection de la santé et la sécurité de la travailleuse enceinte», souligne la chercheuse et professeure en relations industrielles Anne-Renée Gravel, dont la thèse porte sur l’application du droit de retrait préventif des travailleuses enceintes dans les centres hospitaliers.

«Les milieux de travail résistent au maintien des travailleuses en poste durant la grossesse, et les organisations ont encore du mal à intégrer sur les lieux de travail la dimension reproductive de la vie des femmes. Nous sommes encore loin d’une culture de réaffectation et d’accommodements», se désole Mme Gravel.

Selon ses recherches, encore aujourd’hui, il existe un scepticisme à l’égard des risques du travail durant la grossesse et, lorsque la conciliation grossesse-travail se complexifie, l’employeur préfère retirer la travailleuse enceinte.

En 2014, le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) a amorcé une consultation pour déterminer les irritants et les besoins de ses membres en matière de conciliation travail-famille. «Les résultats de cette étude permettront de mettre en œuvre un programme de sensibilisation», expose Denise Boileau, vice-présidente du SFPQ.

Plusieurs syndicats, organismes communautaires et professeures ont signé une réponse aux critiques faites au programme PMSD, qui ne semble pas faire l’unanimité. «Le retrait préventif est dans la mire du gouvernement et son maintien est l’une des grandes luttes des groupes de femmes», explique Monique Voisine, syndicaliste engagée, militante et ancienne conseillère à la condition féminine au SFPQ.

Défendre ses droits
Si vos droits n’ont pas été respectés, vous pouvez tenter de régler la situation:

  • en faisant valoir vous-même vos droits;
  • en vous joignant à d’autres personnes étant dans la même situation que vous;
  • en vous faisant aider par votre syndicat ou par un organisme;
  • en déposant une plainte à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse;
  • en vous adressant directement à un tribunal.

Ressources:

  • Commission des droits de la personne et de la jeunesse
  • Programme Pour une maternité sans danger
  • Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec
  • Régime québécois d’assurance parentale
  • Commission des normes du travail

source: http://journalmetro.com/plus/carrieres/863369/conciliation-grossesse-travail-loin-dune-culture-daccommodements/

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Écoutez notre chronique à la Radio Passion-Rock 105,5!

LIEN:  Chronique radio prévention

CATTARA à Passion Rock!

Publié: 20 octobre 2015 par cattara dans Actualités
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Ne manquez pas la chronique mensuelle de CATTARA à Passion Rock 105,5 mercredi matin à 7h53!  Sujet traité: octobre mois de la prévention en santé et sécurité du travail!

Un superbe document de la CSN!

Austérité, précarité et risques pour la santé

Licenciements, insécurité financière, climat social déprimant et perspectives d’avenir bouchées : l’austérité provoque une charge de travail accrue, plus d’incertitude et plus de précarité.

Selon les données d’une enquête majeure sur les conditions de travail et la santé, le risque de subir un accident dépasse les 40 % pour les travailleuses et les travailleurs qui vivent l’insécurité et la précarité.

Quant aux problèmes psychologiques tels que le stress chronique, l’anxiété, la dépression et l’épuisement professionnel — déjà présents chez plusieurs travailleuses et travailleurs en précarité d’emploi —, ils risquent d’augmenter en cette période d’austérité. La détresse psychologique affecte presque une personne sur deux qui vit l’insécurité et la précarité d’emploi.

Pour consulter le document: Semaine nationale SST 2015

Une étude associe stress au travail et risque d’AVC

Publié: 16 octobre 2015 par cattara dans Actualités

8456188296_375a94bc19Les travailleurs sous pression ont 22 % de risque supplémentaire de souffrir d’un AVC que les autres, révèle étude publiée dans la revueNeurology. Ce risque est accru chez les femmes.

Le Dr Dingli Xu de l’Université Southern Medical à Guangzhou, en Chine, et son équipe ont examiné les données de six études impliquant 138 782 patients suivis de trois à 17 ans.

Afin de déterminer le degré de stress des emplois, les chercheurs ont établi un classement en quatre catégories en fonction de la charge mentale, de la pression ainsi que de la capacité de choix des travailleurs: les emplois passifs (comme les concierges ou les travailleurs manuels selon l’étude), ceux de faible contrainte (les architectes), les actifs (les médecins, les enseignants et les chercheurs). Pour ces travailleurs, aucune augmentation du risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) n’a été constatée.

Mais, pour ceux qui occupent un poste avec un stress important (serveurs, infirmiers), ils étaient 22 % plus susceptibles de souffrir d’un AVC. Explication supplémentaire, une mauvaise hygiène de vie pour ces travailleurs. «Il est possible que les emplois de stress élevé conduisent à des comportements plus malsains, comme les mauvaises habitudes alimentaires, le tabagisme et le manque d’exercice», souligne le Dr Dingli Xu.

LES FEMMES PLUS VULNÉRABLES

Les chercheurs ont également constaté que le chiffre augmente en fonction du sexe. Chez les femmes, le risque grimpe à 33 %. Pour les deux sexes, le risque d’AVC ischémique – conséquence du manque d’oxygène dans le cerveau – était de 58 % plus élevé pour ceux qui avaient un emploi stressant que pour les autres. Concernant l’AVC hémorragique- qui résulte de l’éclatement d’un vaisseau sanguin -, il a été moins lié à la tension au travail.

Quelle que soit l’explication biologique, ces résultats mettent en évidence la nécessité urgente de trouver des moyens de transformer les emplois stressants. Horaires aménagés, télétravail, redéfinition des tâches de chacun, les auteurs de l’étude évoquent plusieurs pistes.

Concernant le bien-être des salariés, ils mentionnent aussi l’intérêt de la thérapie cognitive comportementale ainsi que de la relaxation. «Il est d’une importance vitale pour les personnes ayant des professions très stressantes d’aborder les questions de style de vie», soulignent les auteurs. «Les interventions réussies pourraient avoir un impact majeur de santé publique», ajoutent-ils.

Les résultats de cette étude ont été publiés mercredi 14 octobre, dans la revue Neurology.

En août dernier, une étude publiée dans The Lancet mettait en évidence un lien entre les horaires de travail à rallonge et le risque accru d’accident vasculaire cérébral. Travailler plus de 55 heures par semaine augmentait de 33 % le risque par rapport à un travail hebdomadaire de 35 à 40 heures.

Pour visualiser l’article suivez ce lien: Stress au travail et risque d’AVC

Avec le perfectionnement des appareils intelligents et du mobilier ergonomique, on pourrait croire que le travail de bureau serait aujourd’hui plus confortable. Or, les troubles musculo-squelettiques, la fatigue visuelle et les contrecoups de la sédentarité minent toujours la santé des employés de bureau. Le point avec deux expertes.

ATTENTION AUX APPAREILS INTELLIGENTS

Depuis un an, Isabelle Gagné a pris l’habitude de questionner systématiquement les employés de bureau à propos de leur utilisation d’appareils intelligents quand elle analyse leur poste de travail. « Avant, on regardait seulement le bureau pour identifier la source de la douleur, remarque l’ergonome, également présidente de Réadaptation Intergo. Désormais, le travail s’étire jusqu’à la maison et on peut se faire mal au cou lorsque, chaque soir, on prend l’habitude de consulter ses courriels sur son iPad assis tout croche dans son divan. »

Michèle Langlais, consultante spécialisée en santé et sécurité au travail, observe aussi des blessures au cou chez les employés de bureau qui utilisent couramment des appareils intelligents. « C’est le syndrome du text neck, indique-t-elle. Lorsque le cou est fléchi au-dessus d’un écran, le poids de la tête se fait de plus en plus lourd sur la colonne cervicale, ce qui peut entraîner entre autres un désalignement de la colonne et de l’inflammation. À long terme, ça peut même engendrer de l’arthrose prématurée. »

PROBLÈMES DE POSTURE PERSISTANTS

« Il y a encore beaucoup de douleurs musculo-squelettiques chez les travailleurs de bureau », observe Isabelle Gagné. Le mobilier ergonomique n’a jamais été aussi répandu et pourtant, « c’est comme si les employés ne savent pas comment les utiliser correctement », se désole-t-elle.

Même son de cloche du côté de Michèle Langlais : « En 2015, malgré toutes les informations qui circulent sur l’ergonomie, les travailleurs de bureau ont toujours du mal à ajuster leur poste, et ce, même si on leur a montré comment faire, affirme-t-elle. Quand ils ont mal, ils préfèrent se tourner vers des professionnels de la santé, alors que de simples modifications à l’environnement de travail pourraient tout changer. »

TRAVAILLER DEBOUT

Les dangers de la sédentarité guettent les travailleurs de bureau : embonpoint, circulation sanguine et métabolisme au ralenti, risque de diabète, de maladies cardiovasculaires, de cancer… La solution ? Des bureaux debout ou des bureaux actifs munis d’un tapis roulant. Des résultats de recherche indiquent qu’ils sont non seulement bons pour la santé physique, mais ils stimulent aussi la productivité. Cependant, peu d’entreprises en font l’achat en raison de leur prix prohibitif.

« J’aimerais que les entreprises aient recours à des tables de travail réglables en hauteur de façon à varier la posture. »

– Michèle Langlais, consultante spécialisée en santé et sécurité au travail

Elle invite toutefois les travailleurs à jouer de prudence avec les bureaux actifs. « À la suite d’études, on a observé que les employés tapent moins vite et que la souris est plus difficile à utiliser, sans compter qu’ils n’utilisent le tapis roulant que 30 à 90 minutes par jour », signale-t-elle.

En attendant que les bureaux debout soient plus abordables, Isabelle Gagné estime que la responsabilité de bouger davantage revient aux employés.

COMBATTRE LA FATIGUE VISUELLE

Maux de tête, yeux rougis et secs, vision double ou embrouillée, clignements excessifs : la fatigue visuelle est le lot de bon nombre d’employés de bureau. D’aucuns pointent les écrans. « Le temps passé à lire à l’ordinateur augmente, car on imprime moins », fait remarquer Michèle Langlais. Plusieurs logiciels permettent de grossir les caractères pour rendre la lecture plus confortable, mais tous ne sont pas au courant de ce dispositif. D’autres ne savent pas qu’il est plus exigeant pour les yeux de consulter un ordinateur portable qu’un moniteur à écran plat. Enfin, il y a une foule de petits détails, comme la luminosité de la pièce et le positionnement du moniteur, qui aident la vision de l’employé. Encore là, il y a de la sensibilisation à faire.

LE TÉLÉTRAVAIL : UNE QUESTION DE SANTÉ MENTALE

Contrairement à d’autres types d’emploi, bien des employés de bureau ont la chance de faire du télétravail. « La santé mentale de ces travailleurs bénéficie du télétravail, ne serait-ce que parce qu’il facilite la conciliation travail-famille et évite le stress du trafic », reconnaît Isabelle Gagné. En revanche, elle est préoccupée par la santé physique et la sécurité de l’employé à la maison. « Cela reste difficile à gérer pour le patron », dit-elle. Ce qui n’est pas sans conséquence : « Si les employés en télétravail développent des douleurs musculo-squelettiques, l’employeur se questionnera à savoir si les blessures sont survenues au travail ou à la maison, signale Michèle Langlais. Il serait toutefois en droit de demander aux employés de démontrer qu’ils sont bien installés chez eux. Mais ce n’est pas évident… »

EN CHIFFRES

2e

La tendinite est au deuxième rang des blessures les plus rapportées à la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) en 2014, soit 10,6 % des dossiers ouverts et acceptés ayant trait aux troubles musculo-squelettiques (TMS).

54,6 %

Proportion des TMS qui sont causés par le mouvement corporel ou la posture du travailleur blessé, a noté la CSST en 2014

60 kg

Inclinée au-dessus d’un écran, la tête peut exercer un poids allant jusqu’à 60 kg sur la colonne vertébrale, ce qui, à répétition, provoque différents TMS.

15 %

Selon une étude américaine réalisée en 2012, les gens qui restent assis huit heures par jour courent 15 % plus de risque de mourir prématurément, une situation qui touche de près les travailleurs de bureau.

50 à 90 %

Proportion de gens qui, parmi les travailleurs qui utilisent couramment un ordinateur, rapportent des symptômes de fatigue visuelle, selon des chercheurs américains en optométrie

Sources : CSST, Surgical Technology International, Archives of Internal Medicine et UAB School of Optometry

Pour consulter l’article: SST et employés de bureau

Un casque de sécurité de style chapeau de cowboy

Publié: 6 octobre 2015 par cattara dans Actualités

TROIS-RIVIÈRES – Un travailleur de la construction de Trois-Rivières a troqué le casque de sécurité standard pour un casque de style chapeau de cowboy.

Jonathan Larochelle, un surveillant de chantier, a expliqué l’avoir acquis aux États-Unis, où son port est plus répandu qu’au Québec. «J’essaie de me démarquer des autres, a-t-il expliqué. Ça me permet d’être facilement repérable sur le chantier si jamais survient un problème».

Son couvre-chef ne passe effectivement pas inaperçu. «Tout le monde, chaque fois que j’arrive sur un nouveau chantier, c’est: ton chapeau il est beau. Tu l’as pris où?». Le travailleur en fait une question de distinction. Il affirme ne pas être adepte du style western ni écouter de la musique country ni jamais être allé au festival de Saint-Tite.

Le casque de style western est toléré sur les chantiers québécois, même s’il n’a pas obtenu le sceau des autorités réglementaires canadiennes. La Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) déplore qu’il ne réponde pas aux normes.

Le casque est certes fabriqué d’un matériau rigide et résistant et muni d’un mécanisme d’ajustement. Toutefois en raison de ses bords relevés, sa surface n’est pas aussi lisse que le casque conventionnel en forme de casquette haute. «Quand on regarde le casque cowboy on voit qu’il y a un creux au milieu ce qui permet à un projectile de rester sur le casque ce qui est dangereux», a expliqué la porte-parole de la CSST, Amélia Larin.

Pour consulter l’article: Un casque de sécurité de style chapeau de cowboy