Archives de novembre, 2015

LA CSDM EXIGE LES ANTÉCÉDENTS MÉDICAUX DES CANDIDATS

Publié: 24 novembre 2015 par cattara dans Actualités

Avez-vous déjà eu des problèmes de santé liés à la qualité de l’air intérieur ou relatifs à des moisissures ? Telle est l’une des 17 questions du formulaire très élaboré que doit remplir depuis deux semaines toute personne qui espère décrocher un emploi à la Commission scolaire de Montréal (CSDM), où les écoles sont particulièrement délabrées.

Une lectrice qui espère devenir enseignante à la CSDM et qui nous a envoyé ce questionnaire est bien embêtée. Doit-elle répondre honnêtement à toutes les questions, sachant que « toute fausse déclaration ou omission peut entraîner le rejet de [sa] candidature », comme le précise le formulaire ?

Il y a cette question sur la vulnérabilité aux moisissures et à une mauvaise qualité de l’air ; une autre, aussi, où l’on demande aux candidats s’ils ont déjà souffert de problèmes cutanés, par exemple « psoriasis, eczéma, dermatite, urticaire, allergie ou autres ».

Les postulants doivent aussi révéler s’ils ont déjà éprouvé des problèmes de santé mentale, des problèmes d’ouïe, musculo-squelettiques (rhumatisme, arthrite, arthrose, tendinite, bursite ou autres), s’ils ont déjà subi un accident d’automobile ayant occasionné une blessure, etc.

Alain Perron, porte-parole de la CSDM, indique que ce formulaire est envoyé aux candidats de tous les corps d’emploi depuis deux semaines, en tout respect des informations confidentielles qui seront ainsi transmises. « Avant cela, nous demandions des papiers de médecin pour savoir si les personnes étaient aptes au travail. Ça entraînait des coûts sociaux ou des coûts pour le candidat. Nous avons voulu faciliter les choses, en nous basant sur les meilleures pratiques. »

Le service juridique de la CSDM, assure M. Perron, a donné l’aval à ce formulaire destiné à quiconque est convoqué en entrevue.

La lectrice, qui a demandé l’anonymat, trouve pour sa part le procédé plutôt intrusif. Devrait-elle répondre honnêtement à toutes les questions ou essayer de cacher certains problèmes de santé passés qui ont de toute façon été résolus par une médication appropriée ? Et qui aura accès à toutes ces informations très privées ?

CE QUE DIT LA CHARTE

Me Stéphanie Fournier, avocate à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, précise d’entrée de jeu qu’elle ne peut pas se prononcer sur ce cas particulier.

De façon générale, cependant, elle rappelle que la Charte québécoise des droits de la personne interdit toute discrimination à l’embauche liée à la race, le handicap, la couleur, le sexe, la grossesse, l’orientation sexuelle, la religion ou l’état civil d’un candidat.

Détail important, « la Charte offre d’ailleurs la protection en amont, dans le processus de sélection ».

Si l’employeur pose de telles questions, il pourra être appelé à se justifier devant les tribunaux, « et le fardeau de la preuve reposera sur lui », précise Me Fournier.

Si une question est jugée discriminatoire, le candidat n’aura même pas à démontrer qu’il n’a pas eu l’emploi à cause de cette information.

« Tout ce que la personne aura à démontrer, c’est que la question lui a été posée. »

— Me Stéphanie Fournier

La Commission des droits de la personne traite quantité de dossiers sur ce sujet, des questions semblables étant posées régulièrement dans le domaine de la santé et des services sociaux. « Les employeurs cherchent toujours à savoir qui sont les plus à risque de s’absenter, fait remarquer Me Fournier, mais pour nous, ce que l’on veut éviter, c’est que le processus d’embauche vire au bilan de santé. »

En 2011, la Commission des droits de la personne avait envoyé une lettre à quelque 220 organismes du secteur de la santé et des services sociaux leur rappelant leur obligation de respecter la Charte lors des entrevues de sélection et dans les formulaires médicaux à la préembauche.

Un an plus tard, la Commission des droits de la personne a rappelé à l’ordre le Centre de santé et de service sociaux Jeanne-Mance et l’Institut Philippe-Pinel, qui ont accepté, à sa demande, de corriger leurs questionnaires médicaux de préembauche.

Source: La Presse +

La plainte

Casque de sécurité.

Un travailleur, victime d’un accident du travail, interpelle le Protecteur du citoyen au sujet du remboursement de ses frais de déplacement pour ses rendez-vous de suivi chez le médecin. Le travailleur utilise sa voiture personnelle pour s’y rendre et estime avoir droit à une compensation de 0,43 $ par kilomètre parcouru en raison de sa condition médicale.

L’enquête

  • Le Règlement sur les frais de déplacement et de séjour prévoit que la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) rembourse, sur présentation de pièces justificatives, les frais de déplacement du travailleur qui doit se rendre chez le médecin en raison de son accident de travail.
  • Bien que la CSST privilégie l’utilisation du transport en commun, le travailleur peut utiliser son véhicule personnel. Dans ce cas, il a droit à un remboursement de 0,145 $ par kilomètre, en plus de la totalité des frais de stationnement et de péage.
  • À titre exceptionnel, la CSST peut octroyer 0,43 $ par kilomètre à un travailleur qui détient un billet du médecin attestant que des raisons médicales sérieuses, causées ou aggravées par son accident de travail, l’empêchent de prendre le transport en commun.
  • Dans le cas qui nous intéresse, le citoyen a fourni une attestation médicale indiquant qu’il doit « éviter les transports en commun ».
  • Selon la CSST, cette mention n’est pas suffisante puisqu’il s’agit davantage d’une recommandation du médecin que d’une preuve que le citoyen n’est pas capable de prendre le transport en commun.
  • Le Protecteur du citoyen considère cette interprétation trop restrictive.

Le résultat

À la suite de l’intervention du Protecteur du citoyen, la CSST a accepté d’assouplir ses pratiques et de rembourser le citoyen au taux de 0,43 $ par kilomètre. De plus, les mentions telles que « éviter le transport en commun » ou « travailleur incapable de se déplacer » sur les billets de médecin sont désormais jugées suffisantes pour justifier un remboursement de 0,43 $ par kilomètre en raison d’une condition médicale.

Source: Le Protecteur du citoyen

Peut-on poursuivre son employeur au Québec?

Publié: 23 novembre 2015 par cattara dans Actualités

La réponse est non tel que mentionné lors de notre chronique radiophonique du 23 novembre 2015

Vous avez manqué notre chronique à Passion-Rock 105,5 ce matin?

Voici le lien!

 

Peut-on poursuivre son employeur?

Publié: 20 novembre 2015 par cattara dans Actualités

Ne manquez pas la chronique de CATTARA à Passion Rock 105,5,

La réponse: lundi le 23 novembre à 7h53!

La commissaire à l’accès à l’information et à la protection de la vie privée de l’Île-du-Prince-Édouard recommande des changements après avoir découvert 47 violations à la vie privée en quatre ans, dans les dossiers de la commission des accidentés du travail.

La commissaire Karen Rose avait ouvert une enquête à la suite de la plainte d’un travailleur accidenté en 2010. Il avait découvert que des informations sur sa santé avaient été envoyées à une tierce partie. La commission avait plaidé l’erreur humaine.

Le même plaignant a cependant reçu, par la suite, de l’information personnelle au sujet d’un autre travailleur. Encore une fois, la commission a attribué la situation à une erreur humaine.

Des erreurs fréquentes

L’enquête de la commissaire à la vie privée a toutefois permis de découvrir que ce type d’erreur est fréquent. Il arrive, en moyenne, une fois par mois.

Karen Rose reconnaît que la commission des accidentés a adopté certaines mesures pour prévenir ces violations de la vie privée de ses clients, mais estime que l’agence doit aller plus loin. La loi l’oblige, souligne-t-elle, à protéger les renseignements personnels des travailleurs.

Elle fait une douzaine de recommandations. Par exemple, le personnel de la commission, dit-elle, doit recevoir une formation concernant la façon de recueillir, d’utiliser et de divulguer des renseignements personnels. Elle recommande aussi la formation d’un comité consultatif qui réviserait les erreurs.

Mme Rose voudrait aussi que la commission fasse des excuses aux travailleurs chaque fois qu’elle constate un cas de violation de sa vie privée.

La commission des accidentés a dit qu’elle prenait très au sérieux la protection de la vie privée et s’est engagée à s’inspirer des recommandations de la commissaire Rose pour améliorer ses mesures de protection.

Source: Radio-Canada  (http://ici.radio-canada.ca/regions/atlantique/2015/11/19/004-vie-privee-travailleurs-accidentes-ile-du-prince-edouard-acadie.shtml)

THETFORD. Pour une deuxième année consécutive, la Ville de Thetford Mines a obtenu l’attention du jury du gala régional des Grands Prix santé et sécurité du travail, le jeudi 5 novembre dernier, à Sainte-Marie-de-Beauce.

Pour l’occasion, la Municipalité avait présenté le projet de création et d’aménagement d’un nouveau garde‐corps pour la fosse de réparation située au garage municipal, et ce, dans la catégorie «Innovation – organismes publics».

«Ça fait toujours plaisir de constater une reconnaissance du travail accompli et le fait que ce projet se démarque dans la région est gratifiant. Il demeure que le but premier de mon travail est de rendre plus sécuritaires les milieux de travail avec la collaboration des employés municipaux. Je tiens justement à remercier Martial Grondin, chef de la division mécanique, et Jacques Bourbeau, soudeur, pour leur travail sur ce projet», précise la conseillère en santé et sécurité au travail, Véronique Gamache.

Il faut savoir qu’avant 2010, il n’y avait aucune protection autour de la fosse de réparation mécanique. Cette situation générait un risque important de chute pour les travailleurs. C’est donc à partir de ce constat qu’un premier garde‐corps amovible a été conçu. «Ce système comportait cependant certains obstacles, dont la difficulté à le conserver propre et en bon état. De plus, sa fragilité faisait en sorte qu’il était souvent brisé. Une solution permanente s’imposait», mentionne Mme Gamache.

En 2012, un second garde‐corps est dessiné par Martial Grondin et confectionné par Jacques Bourbeau, à coûts minimes. Il a été conçu à partir de tubes d’acier de trois pouces, d’ancrages placés au niveau du plancher de béton du garage, de chaînes rondes zinguées de 3/16 de pouce de diamètre et de tendeurs manuels de ¼ de pouce. Il a été installé au terme de la même année en respectant la règlementation en vigueur.

«La simplicité de sa fabrication, son installation à sections amovibles et sa robustesse facilitent aujourd’hui le travail des mécaniciens. La beauté de ce projet est qu’il peut être facilement réalisable dans toute autre entreprise qui possède une fosse de réparation», précise la conseillère en santé et sécurité au travail à la Ville.

Les Grands Prix santé et sécurité du travail permettent avant tout de mettre en lumière les visages de la prévention au Québec. Orchestré par la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST), le concours fait l’éloge des gens qui ont à cœur la santé et la sécurité. (JHS)

Source: Le Courrier Frontenac ( http://www.courrierfrontenac.qc.ca/Actualites/2015-11-13/article-4341209/La-sante-et-la-securite-au-travail-demeurent-une-priorite-pour-la-Ville/1)

Abattage et subvention CSST

Photo concordia

L’Université Concordia continue d’essuyer les critiques après avoir publié une étude favorable à l’amiante rédigée par un chargé de cours lié à cette industrie.

Concordia admet que les liens entre l’auteur et l’industrie auraient dû être divulgués et a retiré l’étude de son site web, mais l’université refuse de s’en distancier publiquement. L’auteur, John Aylen, y enseigne toujours.

Un groupe de 12 experts, incluant plusieurs médecins québécois en santé publique, jugent cette réaction insuffisante. Selon eux, Concordia fait preuve d’« irresponsabilité » et d’un « manque d’éthique » dans cette histoire.

« Ce qui se passe n’est tout simplement pas digne d’une université canadienne », dit Kathleen Ruff, conseillère principale en matière de droits de la personne à l’Institut Rideau, à Ottawa, qui parle au nom du groupe.

UNE ÉTUDE CONTROVERSÉE

L’étude qui suscite la controverse est intitulée « Leçons tirées de l’industrie de l’amiante au Québec : peut-il y avoir un dialogue constructif et un consensus quand les faits s’opposent aux sentiments ? ».

Elle a été commandée par le Centre d’excellence Luc-Beauregard de recherche en communication de l’Université Concordia.

L’auteur, John Aylen, s’y penche sur la fermeture de la mine d’amiante québécoise Jeffrey, en 2012. Il conclut que dans ce cas, les opposants à l’amiante ont joué sur les sentiments au détriment de la science.

« Ce document montre clairement que les faits ne peuvent pas l’emporter sur les sentiments quand il s’agit de contrôler l’opinion publique », souligne John Aylen, auteur de l’étude.

M. Aylen fait fi du consensus scientifique sur les dangers de l’amiante, martelé autant par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) que l’Institut national de santé publique du Québec.

En plus d’être chargé de cours à Concordia, M. Aylen dirige une firme de communications qui a compté l’industrie de l’amiante parmi ses clients. Il a déjà signé des textes dans les journaux en tant que « porte-parole de la Mine Jeffrey ».

MESURES « INSUFFISANTES »

L’Université Concordia dit avoir mené une « enquête » qui l’a conduite à retirer le rapport de son site web et à « prendre les mesures appropriées pour qu’une telle situation ne se reproduise plus ». Mais cela ne suffit pas aux yeux des 12 signataires de la lettre envoyée cette semaine au recteur et vice-chancelier de l’établissement, Alan Shepard.

« Il n’est pas suffisant pour Concordia de cesser de faire la promotion de ce rapport en le retirant de son site web. Ce rapport a été diffusé dans des conférences, des gens l’ont téléchargé. Il s’agit toujours d’un rapport officiel de l’Université Concordia, imprimé avec son entête », dit Kathleen Ruff.

Selon elle, l’université devrait le rejeter publiquement.

« C’est le standard normal, c’est ce que font les publications scientifiques et les institutions quand elles constatent un problème », dit-elle.

Selon les signataires, Concordia devrait d’autant plus se distancier du rapport qu’il contient à leurs yeux des informations « dangereuses », notamment parce qu’elle affirme que l’amiante peut être utilisé de façon sécuritaire.

« Nous ne croyons pas qu’une déclaration publique soit nécessaire », répond Christine Mota, porte-parole de Concordia.

L’université a admis que des problèmes de « divulgation d’intérêt » sont survenus dans ce cas, mais n’a pas voulu dire si elle estime que le rapport contient des informations erronées.

Source: http://www.lapresse.ca/actualites/201511/06/01-4918022-publication-dune-etude-partiale-sur-lamiante-la-reaction-de-concordia-jugee-irresponsable.php

MONTRÉAL, le 4 nov. 2015 /CNW Telbec/

La Fête des voisins au travail; un moyen simple de contribuer au  mieux-être des quatre millions de travailleuses et travailleurs au Québec. Investir dans la création de liens entre collègues renforce le sentiment d’appartenance et la solidarité, permet de réduire le stress, la détresse psychologique et améliore le sentiment de bien-être au travail.

Lors de la première semaine de novembre, le réseau québécois de l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) lance la deuxième édition de La Fête des voisins au travail au Québec. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la campagne annuelle de promotion de la santé mentale « Prenez une pause, dégagez votre esprit ». Visitez : etrebiendanssatete.ca

Pourquoi une Fête des voisins au travail?1794420_3_03c9_apero-buffet-dejeuner-ou-petit-dejeuner_85fda00500229877a5b18bb8efb6b076

Parce que :

  • seule une personne sur deux peut compter sur un fort soutien social au travail1 ;
  • chaque semaine au Canada, 500 000 personnes s’absentent de leur travail à cause de problèmes de santé mentale2
  • 70% des coûts liés à l’invalidité sont attribuables à des problèmes de santé mentale3 ;
  • les coûts de l’absentéisme relié au stress au travail varient entre 8 et 10 milliards par an au Canada4.

Un dicton dit : « le travail c’est la santé »
« C’est vrai que le travail peut contribuer à la santé. Malheureusement dans le contexte social actuel, dans plusieurs secteurs, le travail crée un stress intense, une perte de sens, de la détresse psychologique. Si une maladie infectieuse entraînait autant de coûts pour les milieux de travail, nous aurions déjà trouvé des solutions, déclare Renée Ouimet, directrice de l’ACSM – Division du Québec. Face à la détresse psychologique, les actions sont encore minimes. Trop souvent, on individualise le problème sans regarder ce qui peut être modifié dans l’environnement. Pourtant, c’est collectivement que nous pouvons réduire les coûts liés à la détresse psychologique au travail et dire à nouveau « le travail c’est la santé. »

« Contribuer à créer des liens, à se solidariser, à avoir du plaisir c’est tout simple et ça ne coûte pas cher, ajoute Renée Ouimet. C’est prouvé, ça permet d’accroître l’esprit d’équipe, de se venir en aide, de développer un sentiment de confiance et de réduire la détresse psychologique. »

L’année dernière, près de soixante organisations ont fait preuve de créativité pour célébrer la Fête des voisins au travail. Cette année, nous souhaitons doubler ce nombre. La Fête est une activité clés en main qui peut se faire à tout moment dans l’année. Consultez fetedesvoisinsautravail.ca et découvrez tous les outils à votre disposition. Pour plus d’informations et pour sourire, visionnez l’invitation du comédien et porte-parole Mathieu Quesnel. Courez la chance de gagner des massages sur chaise en vous inscrivant au concours via Ekodéfi.

La Fête des voisins au travail a vu le jour en France en 2013, où plus de 3 000 entreprises et 100 000 employé-e-s y ont participé. Au Québec elle est commanditée à l’échelle provinciale par Solareh, expert en capital humain et Ekodéfi. Les partenaires de diffusion qui participent activement à la promotion de l’événement sont : Réseau québécois de villes et villages en santé, Umano – stratégies-conseils, Capsana, Concerta Communications, Karelab, Groupe entreprises en santé, Conseil québécois sur le poids et la santé, Avantages, Groupe ÉquiLibre, RAIDDAT.

Le réseau québécois de l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) est un organisme à but non lucratif voué à la promotion du bien-être psychologique, à la prévention des problèmes de santé mentale et à la réalisation d’activités destinées à la population. Elle travaille en collaboration avec dix filiales : Bas-du-Fleuve, Chaudière-Appalaches, Côte-Nord, Haut-Richelieu, Lac-Saint-Jean, Montréal, Québec, Rive-Sud de Montréal, Saguenay, Sorel/St-Joseph/Tracy.

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1 Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2005
2 http://mentalhealthweek.cmha.ca/files/2013/03/CMHA_MHW2012_Everyones_Concern_FRN_Final.pdf
3 http://www.mentalhealthcommission.ca/Francais/issues/workplace/national-standard
Mammouth Magazine, Le stress au travail, Sonia Lupien, Marie-France Marin, volume 4, 20 novembre 2007

SOURCE Association canadienne pour la santé mentale

Renseignements : Guillaume Guardia, responsable aux communications, 438-393-6272 — biendanssatete@acsm.qc.ca

La défense collective des droits contre l’austérité

Publié: 4 novembre 2015 par cattara dans Actualités

Le 3 novembre, ils étaient encore plusieurs centaines du milieu communautaire à marcher contre l’austérité à Sherbrooke. S’étaient joints à eux les organismes en défense collective des droits, qui militent pour la défense des droits de tous les citoyens.

Les organismes en défense collective des droits défendent les droits des citoyens dans plusieurs domaines : le logement, la CSST, le droit des femmes, le chômage, l’aide sociale, etc.

« On les défend de façon collective, c’est-à-dire que lorsqu’on chercher à gagner quelque chose, c’est qu’on veut un changement à une loi. On essaie d’améliorer la protection des citoyens, pour tous, contrairement à une défense devant une cour où le seul gagnant sera la personne impliquée dans la démarche. Les autres aux prises avec le même problème, eux, ne gagnent rien », explique le coordonnateur de la Table ronde des OVEP (organismes volontaires d’éducation populaire) de l’Estrie (TROVEPE), Alexandre Lavallée.

Les organismes en défense des droits font dans la mobilisation et les actions politiques pour mettre en lumière les failles du système.

« Le gouvernement nous finance pour en faire. Il nous dit de faire de la représentation politique parce qu’il veut savoir qu’est-ce qui ne fonctionne pas dans le système », affirme M. Lavallée.

Leur mission n’est cependant pas de prendre en charge ce qui tombe entre deux chaises. Un organisme qui fait dans la défense des accidentés du travail s’occupera de personnes qui ont été blessées dans le cadre de leur travail.

« Actuellement, la CSST peut rendre une décision favorable dans le dossier d’un accidenté. Cependant, un comité interne de la CSST va contester cette décision et la personne ne recevra rien tant que la contestation n’est pas réglée, souligne Alexandre Lavallée. Attendre huit mois avant d’avoir un chèque, c’est long. La seule façon de survivre, c’est d’avoir une avance de l’aide sociale. L’accidenté n’y est pas admissible, mais quand le dossier sera réglé, il remboursera. Même chose pour le logement, l’aide sociale, le chômage, le soutien à domicile. Il y a des aberrations partout. »

Autre exemple : sous le stress, une petite dame dit oui lorsqu’on lui propose une chambre privée pour son mari qu’on vient d’hospitaliser d’urgence. Elle ressort de l’hôpital avec une facture de 3000 $. L’objectif de l’organisme sera de faire annuler la facture. Parfois ça fonctionne, parfois, non.

« Globalement, le but, c’est qu’une situation comme celle-là ne se reproduise pas parce qu’on aura réussi à faire changer la loi, explique M. Lavallée. Nous avons un budget moyen de 45 000 $ par organisme. Ce sont nos membres qui prennent possession des dossiers et qui les travaillent. Aucun professionnel ne travaille pour nous. »

Les droits des personnes gais, lesbiennes et transgenres, l’équité salariale, les modifications à la loi sur la protection du consommateur concernant les voyages et les assurances font partie des réalisations collectives qui ont impliqué, à un moment ou à un autre, les organismes en défense des droits.

En marge de la manifestation du 2 novembre au Partage Saint-François, M. Lavallée s’est montré particulièrement critique des gouvernements, toutes couleurs confondues.

« Ça fait 20 ans que le gouvernement choisi de faire des coupures en disant que ça n’aurait pas d’impacts. C’est impossible qu’il n’y en ait pas. En ce moment, les réformes s’attaquent aux droits des citoyens au lieu de les soutenir. Le Québec est assez riche pour que chaque personne mange trois fois par jour, mais ce n’est pas le choix qu’ils ont fait. »

Lire l’article en ligne: Organismes communautaires et défense des droits

Source: http://www.estrieplus.com/contenu-austerite_organismes_communautaires_droits_collectifs-1355-37815.html