Votre milieu de travail est un endroit où vous devriez pouvoir vous épanouir. Si la présence d’un ou d’une collègue vous stresse et que vous redoutez de croiser cette personne dans la journée, c’est qu’il y a un problème. La psychiatre et psychanalyste Marie-France Hirigoyen, auteure de Harcèlement moral : la violence perverse au quotidien, définit le harcèlement moral au travail comme « toute conduite abusive (geste, parole, comportement, attitude…) qui porte atteinte par sa répétition ou sa systématisation à la dignité ou à l’intégrité psychique ou physique d’une personne, mettant en péril l’emploi de celle-ci ou dégradant le climat de travail ».
Le nombre de cas semble être à la hausse, notamment avec des affaires hautement médiatisées impliquant des dirigeants de grandes entreprises. Il faut dire que la culture a également changé et que les travailleurs sont probablement plus prompts à dénoncer aujourd’hui. Et c’est là LA clé pour se sortir de l’engrenage insidieux du harcèlement psychologique. Lorsque la blague n’est plus drôle, que le comportement est inapproprié, que les paroles blessent, il ne faut plus attendre et il faut mettre un terme à cette situation avant qu’elle ne dégénère davantage.
Au Québec, la Loi sur les normes du travail stipule que « tout employeur a la responsabilité de mettre en place des moyens pour prévenir le harcèlement psychologique dans son entreprise. Il a aussi le devoir d’intervenir de manière à faire cesser toute situation de harcèlement qui est portée à sa connaissance. » La prévention, par des rappels ou de courtes formations sur ce thème, est souvent la meilleure arme pour prévenir le harcèlement psychologique au travail. L’impact de telles mesures peut jouer très favorablement sur le taux de rétention des employés et la productivité dans son ensemble, rien de moins!
Source: http://www.journaldemontreal.com/2016/07/05/comment-echapper-au-harcelement-psychologique consulté le 5 juillet 2016
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