Archives de octobre, 2016

La CSN réclame 1 million $ au CIUSSS de la Capitale-Nationale pour les «préjudices subis par les travailleurs au cours des onze dernières années en raison de la mauvaise foi de l’employeur».

Le grief a été déposé, jeudi, par le syndicat qui représente les 2000 employés du CSSS de la Vieille- Capitale. Bien que ce CSSS fasse maintenant partie du CIUSSS, les différentes accréditations syndicales ne fusionneront qu’en 2017.

«C’est triste et difficile de dénoncer nos conditions de travail. On a tout essayé pour régler les problèmes de relations de travail de façon transparente. Après deux médiations, ça ne change pas, on a toujours de nouveaux problèmes. La direction du CIUSSS se fout complètement des travailleurs qui sont démotivés», a fait état le président du syndicat CSN des employés du CSSS de la Vieille-Capitale, Jacques Guérin.

Au cours des six dernières années, 638 griefs ont été déposés concernant le non-remplacement de travailleurs, des affichages de postes hors délai, le surcroît de travail et le «harcèlement» des employés en arrêt de travail pour maladie ou accident de travail.

«L’employeur a continué à appeler un employé pour obtenir un billet d’absence, alors que la personne se trouvait sur une civière, en psychiatrie, à l’hôpital du Saint-Sacrement! C’est inadmissible, aberrant!» a illustré la vice-présidente du syndicat des employés du CSSS de la Vieille-Capitale, Anne Doucet.

Du côté patronal, on se dit «très étonné» de cette sortie de la CSN. «J’ai d’abord besoin de rencontrer les représentants syndicaux afin qu’ils m’expliquent la nature de ce grief. Il y a deux semaines, on a réglé 50 griefs. Au CIUSSS, nous avons 52 accréditations syndicales avec lesquelles nous avons de bonnes relations, sauf avec le syndicat du CSSS de la Vieille-Capitale», a réagi le directeur adjoint des relations de travail, Christian Guénette.

La CSN dit avoir encouru des dépenses d’au moins 1 million $ depuis 2005, en séances d’arbitrage, en expertises médicales et autres procédures, à cause du «non-respect» de la convention collective par l’employeur.

«Cela a coûté plus cher encore au CSSS de la Vieille-Capitale. C’est l’argent des contribuables. On craint que ce cancer s’étende à tout le CIUSSS, puisque les gestionnaires à la source de ces problèmes occupent des postes stratégiques au CIUSSS», a pourfendu la présidente du Conseil central de Québec Chaudière- Appalaches, Ann Gingras.

La violence au travail: Il faut la dénoncer!

Publié: 24 octobre 2016 par cattara dans Actualités

Des syndicats de l’Outaouais réclament des actions concrètes pour lutter contre la violence
dont sont victimes les travailleurs du milieu de la santé.
Selon les syndicats, un grand nombre de préposés aux bénéficiaires sont absents du travail pour des raisons de santé ou après avoir subi une lésion professionnelle infligée par des bénéficiaires. Ainsi, 20 % des préposés du CSSS de Papineau seraient une telle situation et la CSN estime que la situation va de mal en pis.

« Les préposés aux bénéficiaires ne peuvent pas continuer à travailler en subissant des agressions comme ça. Et c’est allé jusqu’à […] on crache sur les préposés, on les grafigne. Il y a même eu des commotions cérébrales. Ça ne peut pas continuer comme ça », soutient Michel Quijada, président du CCSNO.

La surcharge de travail, l’augmentation des temps d’attente pour les services et des lacunes de sécurité font augmenter les incidents violents dans le réseau, selon la FSSS et le CCSNO. Michel Quijada reconnaît que certains préposés peuvent aussi poser des gestes de violence envers des bénéficiaires. Il jette le blâme sur les compressions dans le milieu de la santé et soutient que depuis la création du Centre intégré des services de santé et sociaux (CISSS) de l’Outaouais, les comités de santé et de sécurité au travail ont réduit leurs activités dans un bon nombre d’établissements.
Il avance que la remise sur pied de ces comités pourrait être la solution afin d’enrayer les incidents violents dans les établissements de santé ou de soins.
« On fait un appel à la direction pour qu’on reprenne les comités de santé et de sécurité, qu’on travaille ensemble, qu’on regarde comment on peut desservir des bénéficiaires de plus en plus lourds, des patients de plus en plus âgés et qui ont des problématiques qui deviennent très importantes. Il faut qu’on trouve des solutions », conclut Michel Quijada.

Une cinquantaine d’employés affiliés au Conseil central Lanaudière – CSN ont manifesté, le 20 octobre dernier, devant le siège social du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Lanaudière. Ils dénonçaient le démantèlement des comités paritaires qui veillent à la prévention des accidents en milieu de travail.

De juillet 2015 à août 2016, 769 déclarations d’événements accidentels et 147 déclarations de situations dangereuses auraient été effectuées au Syndicat des travailleuses et travailleurs du CSSS du nord de Lanaudière (CSSSNL), rapporte le président, Gilles Savoie. Ces problématiques, dit-il, seraient prises en charge de façon beaucoup moins efficace, depuis l’abolition du comité de santé et sécurité.

«Depuis mai 2015, il n’y a plus de comité qui fait de la prévention au CSSS du nord de Lanaudière. Pourtant, ce comité a toujours bien marché durant 20 ans», s’insurge M. Savoie.

Le groupe, explique-t-il, impliquait des représentants du syndicat et du patronat qui avaient pour tâche d’identifier les situations représentant un risqued’accident pour les travailleurs et de faire des recommandations à l’employeur.

«On posait beaucoup de gestes afin de limiter les accidents et ça fonctionnait très bien. Avec la création du CISSS de Lanaudière, tout le monde est tellement débordé qu’on délaisse la prévention. C’est inacceptable, la sécurité des employés devrait être une priorité.»

La manifestation a été orchestrée à l’occasion de la Semaine nationale de la santé et sécurité. Outre le CSSSNL, au moins quatre autres syndicats dans la région n’auraient plus de comité paritaire en santé et sécurité, soit le CSSS du sud de Lanaudière, le centre de réadaptation La Myriade, l’Agence de santé et services sociaux et les Centres jeunesse.

L’incivilité au travail – Passion Rock 105,5

Publié: 18 octobre 2016 par cattara dans Actualités

Vous avez manqué notre chronique à la radio?

Voici le lien!

« Le nombre de décès le prouve. Si le nombre de décès a augmenté de 34 l’an dernier par rapport à l’année précédente, ça doit toujours bien être qu’il y a quelque chose qui ne marche pas dans les milieux de travail au Québec. »

              –  Jean Lacharité, vice-président CSN

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) profite de la semaine de la santé et de la sécurité du travail pour démontrer la nécessité de revoir les lois en ce domaine.

Adoptée en 1979, la loi sur la santé et sécurité du travail a besoin d’être revue, selon la CSN, qui déplore, entre autres, que 80 % des travailleurs n’aient toujours pas accès aux mesures préventives.

Parmi eux, on retrouve les travailleurs et travailleuses du commerce, du textile, des communications, des raffineries, de l’enseignement et de l’agriculture, pour qui les mécanismes de prévention prévus à la loi ne s’appliquent pas. Cela représente, selon l’évaluation faite en 2011 par la Commission de santé et sécurité du travail (CSST), près de 2,5 millions de travailleurs œuvrant dans 10 000 entreprises.

La CSN croit que cette donnée vient soulever un doute sur la baisse du nombre d’accidents rapportée par la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).

« En 1979, on était à l’avant-garde en matière de santé et sécurité au travail au Québec, souligne le vice-président de laCSN, Jean Lacharité. Là on est rendu en queue de peloton par rapport aux autres provinces canadiennes en matière de législation sur la santé et sécurité. Il est temps que les organisations patronales se rendent à l’évidence. »

La centrale syndicale rappelle d’ailleurs qu’en 2015, 196 travailleurs sont morts des suites d’un accident ou de lésions professionnelles au Québec.

La loi est en cours de révision, mais la CSN parle de négociations difficiles avec les employeurs qui, de leur côté, tentent d’obtenir des assouplissements.

Citrouilles à vendre!!!!

Publié: 11 octobre 2016 par cattara dans Actualités

pumpkin-patch-1-1318126-1599x1070Un agriculteur de la région nous a fait don de citrouilles afin d’effectuer une petite levée de fonds.  Passez nous voir et choisissez votre citrouille fraichement cueillie!

Pour ceux qui aiment la cuisiner sachez que ces citrouilles n’ont pas été traitées aux pesticides et proviennes de semences bio.

Coûts: 3$ les grosses et 2$ les petites.

Nous émettons des reçus pour des montants de plus de 10$

On attends votre visite!

Karine et Nancy

Objectif 13 750 000 $

pour Québec et Chaudière-Appalaches

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Des milliers de vies transformées. Des milliers d’autres à changer….

Rendez-vous Centraide des Appalaches 5 à 7 le 20 octobre 2016

Thetford Mines le 6 octobre 2016 – La campagne de financement de Centraide Québec et Chaudière-Appalaches est officiellement démarrée. Plusieurs bénévoles sont à l’œuvre partout en région. Grâce à vos dons et à votre générosité, nous souhaitons recueillir cette année plus de 13 millions de dollars, dont plus de 400 000$ seront réinvestis directement dans des organisations de la MRC des Appalaches.

Pour ce faire, nous, L’Association coopérative d’économie familiale Appalaches-Beauce Etchemin, L’Association Renaissance, le Centre d’entraide de la région de Disraeli, le Centre Domrémy des Appalaches, le Comité d’appui aux travailleurs et travailleuses accidentés de la région des Appalaches, Grands frères et grandes sœurs des Appalaches, Le Regroupement des personnes handicapées physiques de la région de Thetford ainsi que le Réseau d’entraide des Appalaches vous offrons une belle occasion de contribuer à cette cause à l’occasion d’un 5 à 7 sans prétention.

Mme Catherine Beaudoin a accepté la présidence d’honneur du Rendez-vous Centraide des Appalaches.

Centraide, au cœur de la solution

«Derrière chaque vie transformée, comme celle d’Éric élevé par sa mère, ayant reçu l’appui d’un grand frère comme modèle masculin et maintenant champion de boxe… comme celle de Mélissa ayant bénéficié d’aide alimentaire pour nourrir ses enfants dans une période difficile et aujourd’hui femme d’affaires accomplie…comme celle de Réjeanne ayant obtenu l’écoute appropriée suite à une agression et aidant maintenant d’autres victimes à retrouver goût à la vie, se trouvent des femmes et des hommes qui aspirent à un monde plus juste, plus inclusif, plus solidaire et qui choisissent d’aider et de donner. Ensemble, nous pouvons changer des milliers d’autres vies» a déclaré M. Bruno Marchand, président-directeur général de Centraide Québec et Chaudière-Appalaches.

Une activité dynamique à l’image des groupes financés par Centraide

Il est estimé qu’une personne sur cinq sera touchée par le travail de ces organismes, un proche, un collègue, personne n’est à l’abri. Nous saluons votre choix d’investir dans le soutien à la réussite des jeunes, de permettre d’assurer l’essentiel et de contribuer à briser l’isolement social de certains individus.

L’activité de réseautage se déroulera au Sergent Pepper le 20 octobre 2016 en compagnie de personnes de tous les milieux confondus.

Pour acheter des billets au coût de 20$, vous pouvez contacter le Centre Domrémy au (418) 335-3529.

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Source : Le comité Centraide des Appalaches (8 organismes de la région)

Pour plus de détails, communiquez avec :

Maggy Roy, directrice

Réseau d’entraide des Appalaches :418 338-2024