Archives de 4 novembre 2015

MONTRÉAL, le 4 nov. 2015 /CNW Telbec/

La Fête des voisins au travail; un moyen simple de contribuer au  mieux-être des quatre millions de travailleuses et travailleurs au Québec. Investir dans la création de liens entre collègues renforce le sentiment d’appartenance et la solidarité, permet de réduire le stress, la détresse psychologique et améliore le sentiment de bien-être au travail.

Lors de la première semaine de novembre, le réseau québécois de l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) lance la deuxième édition de La Fête des voisins au travail au Québec. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la campagne annuelle de promotion de la santé mentale « Prenez une pause, dégagez votre esprit ». Visitez : etrebiendanssatete.ca

Pourquoi une Fête des voisins au travail?1794420_3_03c9_apero-buffet-dejeuner-ou-petit-dejeuner_85fda00500229877a5b18bb8efb6b076

Parce que :

  • seule une personne sur deux peut compter sur un fort soutien social au travail1 ;
  • chaque semaine au Canada, 500 000 personnes s’absentent de leur travail à cause de problèmes de santé mentale2
  • 70% des coûts liés à l’invalidité sont attribuables à des problèmes de santé mentale3 ;
  • les coûts de l’absentéisme relié au stress au travail varient entre 8 et 10 milliards par an au Canada4.

Un dicton dit : « le travail c’est la santé »
« C’est vrai que le travail peut contribuer à la santé. Malheureusement dans le contexte social actuel, dans plusieurs secteurs, le travail crée un stress intense, une perte de sens, de la détresse psychologique. Si une maladie infectieuse entraînait autant de coûts pour les milieux de travail, nous aurions déjà trouvé des solutions, déclare Renée Ouimet, directrice de l’ACSM – Division du Québec. Face à la détresse psychologique, les actions sont encore minimes. Trop souvent, on individualise le problème sans regarder ce qui peut être modifié dans l’environnement. Pourtant, c’est collectivement que nous pouvons réduire les coûts liés à la détresse psychologique au travail et dire à nouveau « le travail c’est la santé. »

« Contribuer à créer des liens, à se solidariser, à avoir du plaisir c’est tout simple et ça ne coûte pas cher, ajoute Renée Ouimet. C’est prouvé, ça permet d’accroître l’esprit d’équipe, de se venir en aide, de développer un sentiment de confiance et de réduire la détresse psychologique. »

L’année dernière, près de soixante organisations ont fait preuve de créativité pour célébrer la Fête des voisins au travail. Cette année, nous souhaitons doubler ce nombre. La Fête est une activité clés en main qui peut se faire à tout moment dans l’année. Consultez fetedesvoisinsautravail.ca et découvrez tous les outils à votre disposition. Pour plus d’informations et pour sourire, visionnez l’invitation du comédien et porte-parole Mathieu Quesnel. Courez la chance de gagner des massages sur chaise en vous inscrivant au concours via Ekodéfi.

La Fête des voisins au travail a vu le jour en France en 2013, où plus de 3 000 entreprises et 100 000 employé-e-s y ont participé. Au Québec elle est commanditée à l’échelle provinciale par Solareh, expert en capital humain et Ekodéfi. Les partenaires de diffusion qui participent activement à la promotion de l’événement sont : Réseau québécois de villes et villages en santé, Umano – stratégies-conseils, Capsana, Concerta Communications, Karelab, Groupe entreprises en santé, Conseil québécois sur le poids et la santé, Avantages, Groupe ÉquiLibre, RAIDDAT.

Le réseau québécois de l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) est un organisme à but non lucratif voué à la promotion du bien-être psychologique, à la prévention des problèmes de santé mentale et à la réalisation d’activités destinées à la population. Elle travaille en collaboration avec dix filiales : Bas-du-Fleuve, Chaudière-Appalaches, Côte-Nord, Haut-Richelieu, Lac-Saint-Jean, Montréal, Québec, Rive-Sud de Montréal, Saguenay, Sorel/St-Joseph/Tracy.

_____________________________

1 Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2005
2 http://mentalhealthweek.cmha.ca/files/2013/03/CMHA_MHW2012_Everyones_Concern_FRN_Final.pdf
3 http://www.mentalhealthcommission.ca/Francais/issues/workplace/national-standard
Mammouth Magazine, Le stress au travail, Sonia Lupien, Marie-France Marin, volume 4, 20 novembre 2007

SOURCE Association canadienne pour la santé mentale

Renseignements : Guillaume Guardia, responsable aux communications, 438-393-6272 — biendanssatete@acsm.qc.ca

La défense collective des droits contre l’austérité

Publié: 4 novembre 2015 par cattara dans Actualités

Le 3 novembre, ils étaient encore plusieurs centaines du milieu communautaire à marcher contre l’austérité à Sherbrooke. S’étaient joints à eux les organismes en défense collective des droits, qui militent pour la défense des droits de tous les citoyens.

Les organismes en défense collective des droits défendent les droits des citoyens dans plusieurs domaines : le logement, la CSST, le droit des femmes, le chômage, l’aide sociale, etc.

« On les défend de façon collective, c’est-à-dire que lorsqu’on chercher à gagner quelque chose, c’est qu’on veut un changement à une loi. On essaie d’améliorer la protection des citoyens, pour tous, contrairement à une défense devant une cour où le seul gagnant sera la personne impliquée dans la démarche. Les autres aux prises avec le même problème, eux, ne gagnent rien », explique le coordonnateur de la Table ronde des OVEP (organismes volontaires d’éducation populaire) de l’Estrie (TROVEPE), Alexandre Lavallée.

Les organismes en défense des droits font dans la mobilisation et les actions politiques pour mettre en lumière les failles du système.

« Le gouvernement nous finance pour en faire. Il nous dit de faire de la représentation politique parce qu’il veut savoir qu’est-ce qui ne fonctionne pas dans le système », affirme M. Lavallée.

Leur mission n’est cependant pas de prendre en charge ce qui tombe entre deux chaises. Un organisme qui fait dans la défense des accidentés du travail s’occupera de personnes qui ont été blessées dans le cadre de leur travail.

« Actuellement, la CSST peut rendre une décision favorable dans le dossier d’un accidenté. Cependant, un comité interne de la CSST va contester cette décision et la personne ne recevra rien tant que la contestation n’est pas réglée, souligne Alexandre Lavallée. Attendre huit mois avant d’avoir un chèque, c’est long. La seule façon de survivre, c’est d’avoir une avance de l’aide sociale. L’accidenté n’y est pas admissible, mais quand le dossier sera réglé, il remboursera. Même chose pour le logement, l’aide sociale, le chômage, le soutien à domicile. Il y a des aberrations partout. »

Autre exemple : sous le stress, une petite dame dit oui lorsqu’on lui propose une chambre privée pour son mari qu’on vient d’hospitaliser d’urgence. Elle ressort de l’hôpital avec une facture de 3000 $. L’objectif de l’organisme sera de faire annuler la facture. Parfois ça fonctionne, parfois, non.

« Globalement, le but, c’est qu’une situation comme celle-là ne se reproduise pas parce qu’on aura réussi à faire changer la loi, explique M. Lavallée. Nous avons un budget moyen de 45 000 $ par organisme. Ce sont nos membres qui prennent possession des dossiers et qui les travaillent. Aucun professionnel ne travaille pour nous. »

Les droits des personnes gais, lesbiennes et transgenres, l’équité salariale, les modifications à la loi sur la protection du consommateur concernant les voyages et les assurances font partie des réalisations collectives qui ont impliqué, à un moment ou à un autre, les organismes en défense des droits.

En marge de la manifestation du 2 novembre au Partage Saint-François, M. Lavallée s’est montré particulièrement critique des gouvernements, toutes couleurs confondues.

« Ça fait 20 ans que le gouvernement choisi de faire des coupures en disant que ça n’aurait pas d’impacts. C’est impossible qu’il n’y en ait pas. En ce moment, les réformes s’attaquent aux droits des citoyens au lieu de les soutenir. Le Québec est assez riche pour que chaque personne mange trois fois par jour, mais ce n’est pas le choix qu’ils ont fait. »

Lire l’article en ligne: Organismes communautaires et défense des droits

Source: http://www.estrieplus.com/contenu-austerite_organismes_communautaires_droits_collectifs-1355-37815.html