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Un homme de Trois-Rivières blessé à la suite d’un accident de travail est forcé de se tourner vers l’aide sociale pour nourrir sa famille parce que la Commission de la construction du Québec (CCQ) et la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la écurité du travail (CNESST) refusent de l’indemniser.
Paul Beaudet a travaillé pendant 20 ans comme tuyauteur dans le domaine de la construction. Depuis sa chute au travail en février 2015, il lutte contre la douleur.
Une vie qui bascule
« Mon médecin puis mon neurochirurgien ont dit que j’étais fini sur la construction, dit-il. Je ne peux pas refaire le métier que je faisais. »
La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) l’a d’abord indemnisé. Les prestations ont ensuite pris fin lorsqu’un ergothérapeute de l’organisme aurait statué que les tâches de Paul Beaudet n’étaient pas incompatibles avec son problème de santé.
L’homme ne peut pas non plus être indemnisé par la CCQ, puisqu’il lui manque 16 heures de travail sur les 21 000 qu’il doit effectuer pour y être admissible.
Réactions
Par souci de confidentialité, la CNESST n’a pas souhaité commenter le dossier. De son côté, la CCQ, sans se pencher sur ce cas précis, explique qu’elle applique les règles strictes décidées par règlement.
L’employeur de Paul Beaudet, le Groupe Maco, s’oppose à ce qu’il reçoive des indemnités de la CNESST. Jointe par téléphone, l’entreprise indique qu’elle aura des informations éclairantes à dévoiler lors d’une future audience dans cette affaire.
Sa cause sera entendue devant le Tribunal administratif du travail le 22 juin prochain.
D’après les informations de Sarah Désilets-Rousseau – ICI Radio-Canada Mauricie-Centre-du-Québec